Super 8
Le synopsis: Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer. (Allocine.fr)
L'histoire : Rien de révolutionnaire ou d'extraordinaire dans cette histoire. Des enfants, témoins d'un évènement qui semble pour le moins anormal, se retrouvent embarqués dans une histoire qui devrait les dépasser. Les péripéties s'enchainent jusqu'au dénouement (que je ne donnerai pas !). Rien de bien nouveau, mais c'est quand même bon tout ça, parce que cela reste un divertissement/hommage sans (je pense) prétention d'être un chef-d'oeuvre.
Les acteurs : Ah ! Je retrouve Kyle Chandler !!! J'aime beaucoup cet acteur (quoi, je suis la seule ?), surtout (et seulement) à cause de Demain à la une... Bah oui, c'est comme ça, on ne se refait pas ! Bon, son jeu est loin de l'Oscar, il reste assez monolithique, mais bon... (et en plus, il s'appelle Chandler... Oui, ok, j'arrête c'est n'importe quoi !). Les enfants sont plutôt convainquants, en particulier Elle Fanning (et à l'instant, en cherchant son nom, je vois qu'elle jouait dans Disparition - bon sang, mais oui, c'est là que je l'avais vu !), que je trouve très juste. Les garçons ont l'air de prendre plaisr dans leurs rôles, et le petit côté Goonies de la petite bande me plait assez. Et hop, un acteur d'Urgences pour jouer le papa de la demoiselle (et oui, ça fait rire mon ohm quand je joue à "dans quoi il a joué, lui"...les trois quarts du temps, c'est Urgences ...). Un casting qui tient la route pour ce genre de film, des interactions évidentes entre les personnages, un bon point positif !
L'image : Beaucoup de scènes dans l'obscurité (intrigue oblige), mais pas la sensation malgré tout de passer les deux heures dans le noir comme c'est parfois le cas. De beaux éclairages, qui élèvent les scènes et accentuent les émotions, et un crescendo efficace d'alternance de plans vers une fin , soit fort prévisible, mais tout de même bien amenée.
Le son : Encore une fois, tout est mis en place pour accompagner au mieux nos émotions : musique, silence, déchainements d'effets sonores... Pas de fausses notes (ah ah )
La technique : J.J. Abrahams se pose là au niveau effets spéciaux. Ce qui m'a le plus bluffé n'était pas forcément les scènes de fin, mais bien le déraillement au début. J'ai été très impressionnée par la scène, tant par sa longueur que par la qualité de sa "mise en scène". Le reste sent un peu beaucoup le déjà vu, mais ce n'est pas foncièrement génant.
Alors, en conclusion, je dirai .... que j'ai passé un très très bon moment de cinéma (d'autant qu'il était précédé d'un délicieux brunch au restaurant, un très beau dimanche !). Je suis allée voir ce film pour ce qu'il était : une sorte d'hommage aux Spielberg et compagnie des années 1980, et le réalisateur ne le nie pas du tout (voir vidéo à la fin du billet). Et je n'ai pas été déçu de ce point de vue. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais un bon divertissement, et ça fait du bien ! (un conseil, regardez le générique !)
Je vous laisse avec JJ Abrahams (rien que ça !)...