La chica zombie, de Laura Fernandez - Partenariat Denoël
La quatrième de couv' : Dans la ville fictive d’Elron, à la fin des années 90, une poignée d’élèves et de professeurs se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres… Tout semble indiquer qu’elle est morte… Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et personne ne semble s’apercevoir de son état.
Derrière un récit survolté et gorgé de références à la Pop culture se dessine une description juste de l’adolescence, entre exploration de soi et désir de se fondre dans la masse. Le tout servi par un style vif et original, un ton irrévérencieux et des rebondissements tout à fait loufoques. (Denoël)
L'histoire/Le sujet : Quand Erin se réveille un matin, exhalant un odeur nauséabonde, pleines de plaies purulentes, elle se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. D'après ses conclusions, elle serait juste ... morte... Zombifiée ... empuantie .... Bref, l'avenir ne s'annonce pas tout rose pour elle, à quelques jours du bal des Monstres. De leurs côtés, ses camarades vivent leurs vies d'adolescents, entre rapprochements et rejets, ragots et cancans... Et dans les couloirs du lycée, quelques autres liaisons tentent de se former... sans forcément grand succès...
Le style : J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman car les choses n'y sont pas toujours très claires. Les personnages et les situations s'y mèlent dans les même longs chapitres, entrainant dans mon esprit (certes fatigué ces jours-ci) quelques confusions, et quelques retour en arrière pour savoir où j'en étais. Le vocabulaire est assez cru par moment, sans abuser non plus de la vulgarité... Bref, le style m'a un peu déstabilisé...
Et la couverture alors ? Un rappel d'un classique des jeux vidéos, la symbolisation de la mort... Les éléments principaux y sont pour une couverture plutôt sympathique...
En conclusion ? Ce roman est annoncé comme survolté et jubilatoire, bourré de références, drôle et loufoque... Cela fait beaucoup. Peut-être un peu trop. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, comme je l'ai dit, car dès le début, j'ai trouvé le style assez brouillon, les différents points de vue pas assez explicitement donnés. Les personnages ne m'ont pas vraiment accroché, certains même me tapant franchement sur les nerfs. Les références sont là, certes, mais de façon parfois tellement appuyée que cela en devient lourd (par exemple, Jurassic Park cité clairement trois fois en quelques pages, dans deux situation différentes, sans lien.... ). Rapidement perdue dans l'intrigue, je n'ai pas réellement pris plaisir à suivre les aventures de ces personnages dans ce lycée imaginaire, dans cette ville imaginaire... Tout m'a semblé soit trop appuyé, soit trop survolé, sans juste milieu. Et je n'ai pas trouvé le roman très amusant. C'est très dommage, car le postulat de départ était très prometteur. Peut-être ne suis-je tout simplement pas le public cible de ce type d'écrit, et suis-je donc passé totalement à côté ? Je suis sûre qu'il aura plu à d'autres lecteurs, et c'est tant mieux...
Pourquoi ce livre ? Parce que les éditions Denoel, et en particulier Célia, ont eu la gentillesses de me faire confiance pour ce partenariat. Un grand merci donc !
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