L'oiseleur, de Max Bentow - Partenariat Denoël
La quatrième de couv' : Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d’oiseaux dont il couvre leur corps…
L’inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d’une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d’angoisse. En tant qu’inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.
Un jour, dans un quartier populaire de Berlin, il trouve le corps d’une jeune femme, violemment assassinée. Elle a le crâne rasé, recouvert de plumes, et un oiseau mort a été placé à l’intérieur de la plaie mortelle. Avant que Trojan n’ait le temps de comprendre ce qui s’est passé, l’Oiseleur frappe à nouveau, laissant la même signature macabre. L’inspecteur comprend très vite que l’Oiseleur est attiré par les femmes jeunes, blondes, à l’épaisse et ondoyante chevelure… Exactement le portrait de Jana. Dès lors, un duel à mort s’engage entre Nils Trojan et le dangereux psychopathe. Max Bentow plonge dans les tréfonds d’une âme en proie à la folie et nous livre le thriller le plus haletant de l’année. (Denoël)
L'histoire/Le sujet : La découverte de cadavres atrocement mutilés, auprès desquels reposent les corps d'oiseaux ayant subis un sort similaire, ne va pas arranger les affaires de l'inspecteur Nils Trojan. Déjà perturbé par son divorce, par les relations avec sa fille adolescente, avec qui il a du mal à communiquer, et par une voisine avec laquelle il ne sait comment agir, il a choisit de se faire suivre en secret par une psychologue pour soigner ses bouffées d'angoisse. Cette enquête ne va que les accentuer. D'autant que les meurtres ont lieu dans son quartier, ou presque, et qu'ils s'enchainent, de plus en plus vite. Il va falloir qu'il trouve la solution à ce mystère, et vite, avant que l'oiseleur ne frappe de nouveau ...
Le style : Le style est clair, direct, les chapitres ne traînent pas en longueur pour alourdir le propos. On va à l'essentiel, même si c'est parfois dur à lire (les scènes de crimes sont par exemple assez détaillées pour laisser imaginer l'horreur ...). Un style que j'apprécie bien !
Et la couverture alors ? Un oiseau mort, des plumes.... Tout à fait dans le propos !
En conclusion ? J'ai choisi ce roman car cela faisait un moment que je n'avais pas lu de thriller, et j'en avais envie. Bien m'en a pris ! J'ai découvert ici une écriture directe et sans détour, une trame policière qui se tient de bout en bout et des personnages assez forts pour qu'on s'y attache.
Certes, l'inspecteur Trojan est comme bien souvent dans ces cas là un flic désabusé, blessé, malmené par la vie. Mais cela fait le sel de ce type d'écrit, et il est assez fort pour qu'on éprouve une certaine empathie, ainsi qu'envers son entourage.
Certes, l'enquête propose des rebondissements surprenants, mais on se doutait qu'ils n'étaient que des fausses pistes puisqu'au milieu du roman, mais cela ne nous incite que plus à lire la suite, et essayer de délier les différentes trames pour arriver à la solution.
Certes, la fin... non, je n'en parlerai pas ici ;)
Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce thriller, que j'ai eu du mal à lâcher, car il apporte son lot d'intrigues, de frissons, de personnages attachants et d'horreur, clairement. Un bon roman policier comme je n'en avais pas lu depuis un moment. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Trojan, puisque visiblement il s'agit d'un premier tome d'une série .
Pourquoi ce livre ? Parce que les éditions Denoel, et en particulier Célia, ont eu la gentillesses de me faire confiance pour ce partenariat. Un grand merci donc !
Ce livre entre dans le(s) challenge(s) : Challenge 170 idées (126. un ou des oiseaux.)