Je m'appelle Budo ... Matthew Dicks

19 mars 2014

La quatrième de couv' : Max est un garçon différent des autres, et Budo, son ami imaginaire depuis cinq ans, s'est donné une mission : le protéger des garçons de sa classe, des disputes à la maison aussi.
Lorsque Max se fait enlever par sa maîtresse, madame Patterson, Budo, avec d'autres amis imaginaires, va tout faire pour le libérer. (Livraddict)

L'histoire/Le sujet : Max est différent des autres enfants de son école. Il ne communique pas de la même façon. Il n'a pas forcément envie des mêmes choses. Et surtout il a son monde à lui. Et dans son monde, il y a Budo. Son ami imaginaire. Qui peut parler, marcher, et surtout le protéger. Budo le suit partout, est toujours là pour lui, surtout dans les moments difficiles. Mais quand Max se fait enlever, Budo ne voit pas, n'entend pas ce qui se passe. Et se retrouve loin de Max. Que faire ? C'est ce que Budo va essayer de trouver, car il est prêt à tout, absolument tout, pour sauver Max.

Le style : Un roman à la première personne, c'est Budo qui nous raconte l'histoire. Et c'est vraiment très bien écrit, très bien amené, et la traduction est de bonne qualité aussi. Toute cette histoire tellement suréaliste coule tout naturellement sous la plume de son auteur ...

Et la couverture alors ? Simple, avec son titre qui n'en finit pas, mais qui reflète beaucoup de choses...

En conclusion ? Mon premier (gros gros) coup de coeur de l'année. Ce roman m'a emporté et m'a énormément touché. L'auteur a su raconter l'histoire de ce jeune autiste sans aucun apitoiement, en prenant le choix de ce personnage capital qu'est Budo. Il amène de très nombreuses réflexions, de très nombreuses observations sur cette maladie au quotidien, par le biais de petites phrases perdues dans le récit, qui font parfois écho et amènent à réfléchir. Et surtout, surtout, cette histoire est extrêmement touchante, non seulement par l'attachement de Budo à son ami réel, Max, mais aussi par tous les personnages secondaires qu'il croise et qui chacun amène leur touche au récit. Bien que partant d'une idée surréaliste, dans sa façon d'être contée, ce roman raconte une histoire qui pourrait être totalement réelle.... mais qui perdrait son personnage principal. Bref, je recommande ce roman, aux ados, aux adultes, et particulièrement aux personnes qui pourraient être confrontées à ce handicap qu'est l'autisme, parents, éducateurs ou enseignants. Une très belle histoire.

Pourquoi ce livre ? Parce qu'il m'a été proposé par l'éditeur, Flammarion, que je remercie énormément.

Ce livre entre dans le(s) challenge(s) : cartable et tableau noir (primaire)/ 50 états (Connecticut)