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J'suis pas Super Mam'...
28 octobre 2016

G229, de Jean-Philippe Blondel

g229

 

 

Parution 2011, traduction de  --- 

 

La quatrième de couv' : « Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n'a pas de prix. C'est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. » Je remercie le proviseur, mais il ne m'écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non. Un prof, ça ne pense qu'à une chose, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe. Il dit : « Le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je. » Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. « C'est une institution, l'école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité. Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit, vous verrez. Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance ! » (Livraddict)   

 

L'histoire/Le sujet : Enseigner l'anglais... La vie dans ce lycée, au quotidien. une bonne vingtaine d'années, sans changer de salle, à voir défiler tous ces élèves et leurs vies. Et se pencher sur la sienne ....    

Le style : Un côté poétique dans cette écriture. J'ai apprécié l'insertion de chapitres "souvenirs" qui mettent en perspective les histoires du présent. D'autant que l'auteur les lie de très belles façons à chaque fois. J'ai beaucoup apprécié.    

 Et la couverture alors ?  Un tableau noir, ce numéro de salle ....   

 En conclusion ?  Je souhaitais lire ce roman depuis très longtemps, et ainsi découvrir cet auteur. Je n'ai pas été déçue, car j'ai vraiment apprécié. 
J'ai beaucoup aimé la façon qu'a Jean-Philippe Blondel de raconter son métier. Sans être désabusé, il semble concient des difficultés de l'enseignement, et de ses propres limites. Il met sa vie en parallèle avec celle du lycée, et voit les deux filer bien trop vite. 
Son écriture est assez poétique je trouve. Il ne se contente pas de constat froid, mais les présente, les amène, et rend l'ensemble beaucoup plus attachant. Certains passages sont vraiment particulièrement touchants.

Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé plonger dans l'univers de Jean-Philippe Blondel, passer la porte de la salle G229 et y suivre ses cours, et ses états d'ame. Je ne connaissais pas encore l'écriture de cet auteur, et je vais continuer à la découvrir avec d'autres de ses romans !   

 

Pourquoi ce livre ?  Parce que je voulais le lire, et qu'il m'attendais à la médiathèque ... 

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