Le cercle des poètes disparus
Synopsis : Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études. Il y fera la connaissance, comme ces camarades, du professeur Keating. (pour une fois, je n'ai pas mis le synopsis Allocine, il était particulièrement mauvais).
Une petite journée seule à la maison a été l'occasion pour moi de redécouvrir le film qui a bercé mes années de lycée.
Ce que j'aime dans ce film ? L'histoire d'abord. Le fait que ce professeur essaie de faire comprendre à ses jeunes élèves, disciples devrais-je écrire, que tout n'est pas forcément imuable, et qu'il faut savoir parfois ne pas respecter l'ordre établi des choses pour pouvoir avancer, évoluer. La découverte de l'amitié, de l'amour, de la liberté, de la poésie, de la douleur. Un film qui parle de l'adolescence en somme, et qui avait tout pour me marquer à l'époque.
L'ambiance de ce film ensuite. L'image aux couleurs de l'automne, un peu sépia par moment. La musique de Maurice Jarre qui s'égrenne au fil des images. Des moments où le paysage est tout. Et l'effervescence de ces adolescents.
Les acteurs enfin. Robin Williams est à mon sens pour beaucoup dans la réussite du film, tant il incarne un Keating drôle et touchant, charismatique. Et la pléiade de jeunes acteurs découverts pour l'occasion est à la hauteur de la tâche. Même si peu se sont fait remarquer par la suite (outre Ethan Hawke et Robert Sean Leonard, j'ai rarement revu les autres), ils forment une petite bande qui porte et anime le film à merveille.
Ce film reste pour moi un film marquant, celui d'une époque, celui d'un tournant, et le revoir n'a pas manqué une fois de plus de me faire monter les larmes aux yeux. Je ne crierai pas au chef d'oeuvre, mais il restera dans le top des films les plus touchants pour moi.