Demain, les chats - Bernard Werber
Parution 6 octobre 2016, traduction de ---
La quatrième de couv' : A Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Les deux chats vont se rencontrer, se comprendre s’aimer alors qu’autour d’eux le monde des humains ne cesse de se compliquer. A la violence des hommes Bastet veut opposer la spiritualité des chats. Mais pour Pythagore il est peut être déjà trop tard et les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine. (Livraddict)
L'histoire/Le sujet : Témoins d'une attaque terroriste au pied des maisons de leurs humains, deux chats très différents vont faire connaissance. Ils devront alors s'entraider pour survivre aux chaos dans lequel les humains entraînent le pays ...
Le style : J'ai retrouvé avec grand plaisir le style à la fois léger et très instructif de Bernard Werber. Il a gardé cette capacité que j'avais découvert dans Les Fourmis, il y a bien longtemps, de nous instruire tout en nous divertissant, et tout cela sans nous bombarder de grands mots scientifiques incompréhensibles.
Et la couverture alors ? Évidente !
En conclusion ? Je me faisais une joie d'ouvrir ce roman de Werber pour deux raisons : je n'avais pas lu de roman de cet auteur depuis longtemps, et j'adore les chats. C'est avec enthousiasme que je m'y suis donc plongée. Cependant, j'ai assez rapidement déchanté, et ma lecture s'en est trouvée fort ralentie.
Je ne peux pas dire que tout m'a déplu dans ce livre, fort heureusement. Comme je l'ai dit plus haut, j'ai retrouvé la plume de l'auteur et sa façon de nous apprendre des choses avec grand plaisir. De même, le thème des chats qui tentent de survivre malgré les dégâts des humains étaient plutôt bien pensé.
Cependant, plusieurs choses m'ont dérangées à la lecture, qui a perdu alors une partie de son intérêt. Que l'on suive l'histoire du point de vue des chats est effectivement le point de départ. Pourtant, je trouve que Werber leur a donné beaucoup trop de caractères humains, au point que cela puisse en paraitre dérangeant parfois. Certaines scènes, comme dans la chambre présidentielle, en arrivent à sembler ridicules, ce qui est très dommage ...
De même, certains recours employés par les chats pour parvenir à leurs fins semblent plus qu'invraisemblables, même dans la sience-fiction. La façon dont Pythagore s'installe pour servir de GPS par exemple et d'autres petites choses semblent vraiment... "trop" !
Bref, ce roman a une très bonne idée de départ, et je ne boude pas mon plaisir de retrouver l'écriture agréable de Bernard Werber, qui réussit à m'apprendre des choses à travers un roman. Mais certains aspects m'ont embêté et ont un peu terni mes retrouvailles avec cet auteur.
Pourquoi ce livre ? Parce qu'il y a un beau chat noir en couverture, et que cela faisait un moment que je voulais relire du Bernard Werber...