Le synopsis : Seule survivante d'un carnage sur une planète lointaine, Ripley s'échoue sur Fiorina 161, planète oubliée de l'univers, balayée par des vents puissants. Une communauté d'une vingtaine d'hommes y vit. Violeurs, assassins, infanticides, ce sont les plus dangereux détenus de droits communs de l'univers. L'arrivée de Ripley va les confronter à un danger qui sera plus fort qu'eux.(Allocine.fr)
L'histoire : Toujours sur le principe de "isolé quelques part, personne ne vous entend crier", ce troisième opus reprend le huit-clos. Après le vaisseau, après la station isolée sur une planète, voici le pénitentier ultime, perdu et oublié dans l'espace, regroupant en peu de mètres carrés les pires hommes qu'il ait pu exister sur terre... Ripley qui atterri là, et encore fois, les choses vont mal tourner...(à croire qu'elle porte la poisse). Alors qu'elle commence à faire preuve d'une minimum d'humanité, la bête va la rattraper, les rattraper tous....
Les acteurs : Toujours Sigourney, toujours aussi forte et efficace, même face à ces monstres humains, pire parfois que la bête.... Et une affiche de seconds rôles assez géniale, parmi laquelle Lance Henriksen, toujours Bishop, et un acteur que j'appréciais beaucoup, Pete Postlethwaite.
L'image : Une coloration sépia de l'image qui nous emmène très vite dans un univers particulier, pas aussi froid que le premier, pas aussi sombre que le second... Sepia... De très belles images, des jeux d'ombres qui mettent la peur en relief, des effets visuels superbes... Un film dont j'ai trouvé l'image très belle.
Le son : Une bande son impeccable, qui joue avec l'image à la perfection...
La technique : Les effets visuels ont leur grande part ici, et beaucoup de scènes se jouent sur l'image plus que sur les effets spéciaux à mon sens. Mais ils sont eux aussi plutôt réussis.
Alors, en conclusion, je dirai .... que j'aime les films de David Fincher, et que celui-ci ne fait pas exception. Différents des deux premiers opus (et je ne parle même pas du quatrième ;o)) ce film m'a semblé beaucoup plus calme, mais avec des moments de stress intense, bien plus lourd que dans le second. Très esthétique, il se laisse déguster comme un bon vin (oh là, qu'est-ce qui m'arrive ce soir, je délire ???), non, comme un bon film de Fincher... Et à ceux qui lui reprocherait l'abus de filtre (j'ai eu cette impression de Sepia sur Benjamin Button, Social Network..... même si cela ne concerne pas toutes les scènes), moi je réponds.... que j'aime bien ;o)) (commentaire tout à fait inutile, je vous l'accorde)
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