Les matchs de la rentrée littéraire : Freedom... rendez vous manqué
L'histoire : Patty a décidé une fois pour toutes d’être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d’abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d’une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s’orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d’un mariage d’une implacable cruauté. (résumé de l'éditeur)
Un billet littéraire qui ne suivra pas la trame habituelle... Et pour cause...
Reçu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire de Priceminister, j'attendais beaucoup de ce livre, qui me tentait énormément.
Dès réception, j'ai feuilleté rapidement ce gros volume, lu quelques phrases, et me suit dit que j'attendrai les vacances pour m'y attaquer. Étant alors plongé dans un thriller, je me suis dit que j'alternerai, et j'ai lu les 30 premières pages. Et je me suis rendu compte le lendemain que je n'avais rien retenu de ces pages. Que rien ne m'avais croché... Mince...
J'ai fait le choix de finir mon autre livre, de me dire que l'esprit "libre" je pourrai mieux me concentrer sur ce roman. La date limite approchant (et maintenant un peu dépassée, désolée), j'avais pris le parti de me concentrer un maximum sur cette lecture et de faire un billet intermédiaire, sans l'avoir tout à fait fini, et que je compléterai par la suite.
J'ai lu environ 150 pages... Par trois fois, j'ai du revenir en arrière, me rendant compte que je n'avais pas suivi le fil... Plusieurs fois j'ai piqué du nez sur le volume... plusieurs fois j'ai soupiré en prenant le livre... Pas terrible tout cela. Alors j'abandonne...
Je n'avais jamais lu d'autre livre de cet auteur, mais en avais entendu de très bonnes critiques. Quand j'avais découvert le résumé, je me suis tout de suite dit que ce roman était pour moi, que l'histoire allait me plaire. Elle avait tout pour cela. Et moi qui suis si sensible aux couvertures de livre, je trouvais ces oiseaux tout simplement splendides... Et pourtant...
Question de style probablement. Certaines phrases m'ont totalement noyées. Pas tant par le vocabulaire que par leur apparente complexité. Certains passages, que j'ai trouvé un peu longuet, m'ont laissé complètement froide... Je ne suis pas entré dans ce style, je n'ai pas réussi à m'y faire.
Je ne me suis pas attaché non plus aux personnages, peut-être parce que je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire. Bref, je suis passée totalement à côté de ce livre. Et j'en suis bien déçue. Peut-être une question de moment, peut-être le besoin de plus me poser pour l'apprécier. Je le range, et réessayerai plus tard, qui sait, je l'apprécierai peut-être ?
Les avis sont très partagé sur ce roman. Pour ma part donc, je dirai que c'est vraiment un rendez-vous manqué. Un grand merci tout de même à Priceminister et à Rémi Gonseau pour cette opération Les matchs de la rentrée. J'ai reçu dans le même cadre Rien ne s'oppose à la nuit, qui pour l'instant m'enchante... Billet à venir bientôt !