Juste parce que je profite d'une grande matinée sans mes ohms pour regarder à nouveau un des films qui a le plus marqué mon adolescence...
Keating : Non non c’est pas fini, le jeu n'est pas fini, la photo de l’oncle Walt là haut, à quoi il vous fait penser ? Allez, allez sans réfléchir ! Vite !
Todd : Euh… et ben à… à un fou.
Keating : Quel genre de fou ? Dites allez sans réfléchir.
Todd : Un fou un peu dément…
Keating : Mais non voyons trouvez mieux que ça ! Libérez votre esprit, essayez de l’imaginer, dites ce qui vous passe par la tête allez, même si c’est une absurdité ! Allez ! …
Todd : Un fou avec les dents qui transpirent !
Keating : Bon sang ! Mais c'est de la poésie que vous faites Todd ! Fermez les yeux. Voilà voilà voilà on ferme les yeux... Décrivez ce que vous voyez.
[...]
Todd : La vérité et comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.
[La classe se met à rire]
Keating : Oubliez les autres il n'existent pas ! Cette couverture dites m'en plus ! Parlez moi d'elle !
Todd : C'est... on a beau tirer dans tout les sens, y'en a jamais assez ! On la tire, on la pousse et elle est trop petite pour nous tous ! Du moment où on entre en gémissant, au moment où on part agonisant on se cache sous la couverture et on pleure, on crie et on se meurt...
[La classe applaudit]
Keating : N'oubliez jamais ça.
Le cercle des poêtes disparus