Hors de contrôle

Petit film du jeudi (décidément, cela devient une habitude !). Ce soir, nous nous sommes plongés dans le film de Martin Campbell, tiré d'une série britannique apparemment (je ne connais pas du tout).(Hors de contrôle est adapté d'une mini-série britannique de six heures, diffusée en 1986 sur l'antenne de la BBC, déjà réalisée à l'époque par Martin Campbell et scénarisée par Troy Kennedy-Martin.Allociné)

Synopsis : Thomas Craven est un inspecteur vétéran de la brigade criminelle de Boston. Il élève seul sa fille de vingt-cinq ans. Lorsque celle-ci est retrouvée assassinée sur les marches de sa propre maison, personne n'a de doute : c'est lui qui était visé. Pour découvrir qui a tué sa fille, l'inspecteur Craven va devoir s'aventurer dans les milieux troubles où les affaires côtoient la politique. Il va aussi devoir découvrir les secrets de celle qu'il croyait connaître. Dans cet univers où chaque intérêt est supérieur, où chaque information vaut plusieurs vies, face à l'éminence grise du gouvernement envoyée pour effacer les preuves, la quête solitaire de Craven va le conduire au-delà de la pire enquête de sa vie, face à ses propres démons...(Allociné)

Pour commencer, petites rectifications du synopsis, sans beaucoup d'importance mais tout de même : Tom Craven ne vit pas seul avec sa fille, mais seul, sa fille lui rend visite... Elle n'est pas retrouvé sur ses marches, mais abattue sous ses yeux...Voilà...

Ce film est à la fois un thriller et un film de vengeance. Deux genres qui peuvent être particulièrement prenant, et que j'aime beaucoup.
Côté thriller, certains ressorts du suspens se voient très vite, et de façon pas très subtile. Le collègue "vendu" se repère dès la première seconde, la ficelle est énorme... Le reste de l'enquête se déroule sans énormément de surprise. Reste un personnage très énigmatique, dont on ne sait au final pas grand chose.
Côté vengeance, il faut que l'enquête avance pour que Craven puisse vraiment se venger. Il reconstruit le puzzle des culpabilités dans la mort de sa fille, et agit comme il pense le devoir pour chacun des protagonistes.

Ce film est l'occasion de constater que Mel Gibson a pris un sacré coup de vieux! Oui, bon, c'est comme Harrisson Ford ou Bruce Williis... Mes héros sont vieux !?!... Moi aussi peut-être, aarrrrrggggggggggghhhhhhhhh. Bref, de bonnes rides bien marquées, une calvitie naissante camouflée... Mais toujours de grands yeux bleus,... 

Bref. Le film se suit sans déplaisir. C'est un film plutôt bon dans son genre, mais pas transcendant. Quelques petites longueurs plombent parfois l'action, c'est dommage. Un bon film de jeudi soir...