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J'suis pas Super Mam'...
13 février 2010

Agacements de salles obscures...

Je ne veux pas paraître asociale, mais tout de même... Il y a certaines petites choses qui me titillent un peu lors de nos -trop- rares passages en salles obscures.

Le Pop Corn... J'aime le pop corn... J'aime moins les personnes qui, assisent juste derrière moi, plongent allègrement la main au fin fond de leur gigantesque cornet, là, tout près de mon oreille, et y farfouille un bon moment, à la recherche probablement de quelques hypothétiques pépites, alors même que sur l'écran, un suspens haletant, sans une once de musique, sans un mot, sans un bruit, est posé... RRRrrrrrrrrrrr.

Les téléphones... C'est utile, un portable... Ça permet de pouvoir être contacté partout...Même au ciné... Mon premier réflexe, quand j'entre dans une salle obscure (une petite boutique, un cabinet médical, la cantine,...), c'est au minimum de mettre mon portable en vibreur, voir même de l'éteindre. Mais certaines personnes semblent avoir une vie sociale ou professionnelle telle qu'elles doivent absolument répondre à la sonnerie stridente qui vient de briser le plus romantique instant du film. Ces personnes doivent absolument indiquer à leurs correspondants qu'elles sont au cinéma, oui oui, comme prévu, oui elles regardent bien Le silence des agneaux -je rigole, les téléphones n'étaient pas encore portables à l'époque-, oui, c'est super bien, même que le héros, là , c'est un tueur, oui, il y a plein de monde, oui elles rappelleront en sortant, d'accord, elles se voient dans une heure.... Arrrgggghhhhh...
Bon, j'exagère un peu, ça ce n'était vrai qu'au début de la vague des portables... Mais bon, une sonnerie ou deux percent encore ça et là... Ou bien une personne, juste devant, veut être discrète pour envoyer un SMS, mais la lumière de l'écran vous brûle la rétine pour les 15 minutes suivantes...

Les retardataires... Cela arrive à tout le monde d'être en retard... De faire la queue plus longtemps que prévu... De ne pas trouver de place de parking... Alors autant en faire profiter tout le monde ! En laissant claquer la porte battante de la salle (si elle est battante, c'est fait pour battre, non ?). En finissant sa conversation, parce que bon, même si on a fait la queue 30 minutes, on n'a pas eu le temps d'expliquer le pourquoi du comment du parce que. En rejoignant ses amis (quitte à les appeler sur leur portable - voir plus haut-) et en les saluant, parce que bon, on ne s'est pas vu depuis longtemps. En décidant de se placer là, au beau milieu de la rangée, là ou il reste 2 places   mais où on va faire lever 15 personnes pour attendre ce paradis - il y en a beaucoup d'autres, des places, mais elles sont trop à droite/à gauche/près/loin de l'écran (barrer les mention inutiles) -... Bref, faire profiter l'ensemble de la salle de son retard, c'est se sentir moins en retard peut être... Le top étant de se tromper de salle, pour pouvoir jouer les rappels...

Les commentateurs, bavardeurs, raconteurs... Échanger deux mots discrets, de temps en temps, durant le film, c'est sympa. On aime, on a vu un détail amusant, on veut attraper la bouteille d'eau qui est à côté... Mais certaines personnes se sentent tellement bien dans les salles obscures qu'elles font "comme à la maison" : elles discutent pendant le film... Sacrilège !!! A la maison déjà, je n'aime pas ça !
Ces bavards sont de plusieurs types... Ceux qui commentent, quelques fois qu'on ai pas bien vu/compris ce qui vient de se passer.... Les raconteurs, ceux qui ont amenés des amis voir le film qu'ils ont adorés, et ne peuvent s'empêcher de raconter la suite, parce que c'est vraiment trop bien (oui oui, tu vas voir, c'est lui le meurtrier)... Et les bavards tout simplement, ceux qui aurait mieux fait d'aller prendre un café, parce qu'ils ont trop de choses à se dire....

Les pressés... On va au cinéma pour voir un film... Pas un générique. Donc à peine la dernière scène finie (parfois même dès le dénouement de l'intrigue), on se lève et on enfile son manteau, son écharpe, ses gants et son couvre chef, le tout debout dans la rangée. Et tant pis si les personnes placées derrière espèrent désespérément voir le vol de ptéradons vers le coucher de soleil (oui, je viens de voir Jurassic Park 3...jusqu'à la fin... - sans commentaire ) , ou lire dans le générique qui était l'acteur aux yeux si bleus...

Allez, j'avoue : j'ai compilé ici 20 ans de cinéphilie acharnée. Ce genre de désagréments n'arrivent pas à toutes les séances...enfin pas tous en même temps ! Et j'ai peut-être aussi des comportements qui déplaisent à mes voisins...(non non, je n'enlève plus mes chaussures).
Alors allons au cinéma malgré tout, parce que bien souvent, on oublie les éventuels désagréments, et on ne se souvient que du bon film qu'on vient de voir.

 

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Commentaires
K
j'ai les mêmes aversions que toi!! bon maintenant je vais bcp moins au ciné qu'avant (avant d'avoir les filles j'y allais souvent 1 à 2 fois par semaine)mais çà m'horripile les mangeurs de popcorn, ou encore qd tu te pointes 20 min avant la séance histoire de choisir THE place et que 5 min avant le début (ou au début du film) des gros ch...(excuse y a pas d'autres mots :-D) s'installent pile à côté de toi ;-)))
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